Le groupe Thales confronté à des accusations de corruption

Jeudi 17 mai 2007

Deux extraits de l’article d’Eric Decouty sur le site Spyworld

Les marchés internationaux.

Nommé PDG de Thales Engineering & Consulting (THEC) en mai 2001, Michel Josserand aurait établi la liste, sous forme de tableaux, des « contrats avec les pays en cause, des montants des commissions versées et des références aux bénéficiaires », écrit le rapport. Ce document est entre les mains des enquêteurs."

Le programme Secoia.

Le parquet de Paris s’interroge ensuite sur « les relations entre Thales et la Délégation générale de l’armement (DGA) ». Il s’intéresse plus particulièrement à un homme d’affaires, Gérard Bertinetti, qui, selon l’ancien PDG de THEC avait mis sur pied une véritable « entreprise de corruption ». Sur procès-verbal, Michel Josserand a détaillé le rôle qu’aurait joué cet homme dans l’appel d’offres lancé par la DGA et remporté par Thales en 2002 pour le projet Secoia. Ce programme est dédié à la construction d’une usine dans la Marne - sur le camp militaire de Mailly - destinée à la destruction des armes chimiques de la Première Guerre mondiale.

En outre, le procureur de Paris fait état de confidences de Gérard Bertinetti à Michel Josserand, portant sur « des munitions livrées par Thales au gouvernement irakien » de Saddam Hussein, en contravention avec l’embargo de l’ONU. Sollicité par Le Figaro, Gérard Bertinetti, n’a pas donné suite à nos messages.

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